La seule problématique est l’information de l’existence que telle ou telle entreprise est en difficulté et en redressement judiciaire ou en liquidation judiciaire et qu’une cession envisagée par les mandataires ou administrateurs judiciaires.
Par une simple publicité, l’administrateur judiciaire va fixer une date limite de remise des offres ( en général très proche) et après dépôt d’un engagement de confidentialité donnera accès à une « data room ».
En général les informations remises dans la data room, sont souvent datées et nécessitent des contacts plus directs avec l’entreprise. Il appartient donc au repreneur d’obtenir toutes les informations utiles pour émettre une offre dont le contenu est déterminé par la loi. Globalement
- la qualité des repreneurs ; L'offre de reprise doit nécessairement émaner d'un « tiers » par rapport au débiteur, afin que le débiteur ou le dirigeant …
la liste exhaustive des actifs cédés (biens et droits) ;
- les contrats de travail repris, nécessaires à la poursuite de l’activité ;
- les différents contrats nécessaires à la poursuite de l’activité ;
- les prévisions d’activité ;
- le plan de financement ;
- le montant offert et les modalités de règlement ;
- les conditions et la durée des éventuels emprunts repris dans certains cas ;
- les prévisions sur deux ans des éventuelles cessions d’actifs envisagées ;
- la durée des engagements du signataire de l’offre ;
- la date de réalisation effective de la cession.
Une fois l’offre émise le repreneur est tenue par cette offre jusqu’à ce que le Tribunal décide par un jugement
Il y aura possibilité de l’améliorer jusqu'à deux jours avant la date fixée pour l'audience d'examen des offres par le tribunal".
Cette période d’amélioration est en général mise à profit pour obtenir des informations complémentaires pour émettre l’offre définitive.
Le Tribunal informé de l’existence des offres , reçoit les repreneurs en général et décide du nom du repreneur en fixant une date de prise d’effet.
Lors de cette audience le Tribunal aura constaté la réception du prix d’acquisition par les mandataires et vérifiera les accords de financements obtenus par le cessionnaire pour financer le besoin en fond de roulement.
Aucun recours ne peut être exercé par le repreneur contre le jugement du tribunal arrêtant le plan de cession, sauf dans le cas où des charges non-souscrites par le repreneur dans son offre de reprise auraient été retenues par le tribunal.